Buenos-Aires, mi querida.

                
Renoncer à la naïveté, es-ce renoncer à la lumière?
J'ai dansé ma tristesse de ce monde séparé,
Et comme un puits sans fond les nuits n'y ont pas suffit.
Renoncer à l'espoir, es-ce renoncer à la vie?
J'ai dansé ma tristesse de ce monde englouti,
sous les apparences de lumière et de vie.
Pour tenter de transcender la douleur d’être ici.
Renoncer à l'ultime, es ce renoncer à la foi?
J'ai dansé ma tristesse, alanguie de musique, dans des bras aguerris
j'ai peaufiné mes pas, la mesure, le posé, le touché.

j'ai voulu un abrazo avec la force de l'éther, émanant.
Pour créer la fusion au delà de ce que le monde permet.
Re....noncer, re comme une répétition d'un ailleurs
J'ai dansé ma tristesse, j'ai dansé ma douleur
J'ai dansé mes espoirs, j'ai dansé mes attentes
Et je les danse encore.