mardi 5 mars 2013

Vamos


j'allais de ce pas arroser les possibles de ma vie
les deux pieds bien ancrés dans le sol aride de ma conscience
présentant mes meilleurs atouts et surtout ceux de l'extérieur
protégeant ma pensée des rafales qui ne manqueraient pas,
j'allais de ce pas arroser les possibles de ma vie
retenant le meilleur que les circonstances m'offriraient
les bras grands ouverts à recevoir honneur et infamie
sans protection aucune à tout prendre à tout donner
j'allais de ce pas arroser les possibles de ma vie
trier le bon grain de l’ivraie, pouvoir en rire ou en pleurer
j'irai de ce pas arroser les possibles de ma vie
et rien ne pourrait empêcher le plaisir à satiété .


Anne

samedi 23 février 2013

pour une sexualité réussie

pour une sexualité réussie                                                                                                          beaucoup de facteurs entrent en jeu
tant d'intimité, d'engagement de la personne mettent en œuvre  toutes les facettes de l’être humain. La plupart du temps, les difficultés sont abordées surtout en terme de psychologie, dans les cas ou un des protagonistes va consulter pour oser évoquer son problème.
Les femmes qui sont à même de consulter les gynécologues  peuvent évoquer leurs difficultés et n'obtiennent pourtant pas de réponses aidantes dans tous les cas.
Un des premiers facteurs d'une sexualité réussie est que la pratique de l'acte sexuel ne soit pas douloureuse et là je pense particulièrement aux femmes;
en effet beaucoup de femmes et parfois sans jamais l'évoquer connaissent des douleurs physiques lors de l'acte sexuel; ces douleurs qui se produisent surtout à la pénétration profonde sont essentiellement mécaniques;
en effet lorsque le gland va toucher le col de l'utérus, la douleur se produit, la femme se  contracte, se recule et là on peut dire que le plaisir commence à s'éloigner.
lorsque cela se reproduit le femme va par anticipation , pour ne pas sentir de douleur, se contracter et souvent à terme éviter toutes rencontres sexuelles.
De plus elle risque en silence de culpabiliser de se remettre en cause elle, sa relation, voir le couple;
pourtant les causes sont très souvent explicables et la solution très simple.  
La plupart de ces femmes ont connu un avant et un après, une période sans douleur puis une période avec.
Ce qui à fait basculer cet état est le plus souvent, une interruption de grossesse par aspiration, un accouchement.
L'utérus alors traumatisé, en tension sur ces ligaments ( nombreux ), souvent en torsion sont les causes de ces douleurs.
Alors que faire?
La gynécologie ne propose pas de solution, seule l'ostéopathie va (en une séance) permettre de défaire ces tensions.
J'ai dans ma pratique permit à de nombreuses femmes de retrouver une sexualité sans douleur, et bien souvent c'est lors d'une  consultation pour autre chose que je ressentais ce problème  avant qu'elles ne le formulent.
Cela fut et reste une de mes grandes joies de mon activité professionnelle d'avoir permis et de permettre  aux femmes une sexualité épanouie. 
Alors que beaucoup se murent dans le silence de peur d’être considérée avec un problème "psy" si elles parlent, ou vont à terme mettre leur relation, couple en danger;
Alors mesdames ne culpabilisez plus si vous ressentez une douleur lors des relations sexuelles il y a de forte chance qu'elle soit simplement mécanique, comme si vous aviez le doigt tordu, parlez en, et surtout consultez votre ostéopathe.  
aimez-vous
anne 


 

dimanche 10 février 2013

A lutter

me sentant enfermée, j'avais, comme un fœtus à terme, cherché l'ouverture, m'étais contorsionnée au risque d’être un peu plus coincée;
j'avais usé d'une telle énergie pour forcer l'ouverture, j'avais presque tout dépensé, jusqu'à ne plus en avoir, quand le moment venu il faudrait enfin y croire.

me sentant enfermée, j'avais, comme une aveugle perdue, cherché des repères,
m'étais tournée vers l'intérieur au risque d'être un peu plus coincée;
j'avais cherché la clé, renversé les obstacles, lutté , creusé, j'avais presque tout contrôlé, jusqu'à ne plus savoir, quand le moment venu il faudrait enfin y voir.

me sentant enfermée, j'avais, comme un ange déchu, cherché mon rachat, m'étais faite embrigadée, au risque d’être un plus coincée;
j'avais imploré , prié,  renié mes besoins pour me sentir libérée, j'avais presque tout exploré, jusqu’à ne plus y croire, quand le moment venu il faudrait enfin savoir.

Alors , quand mon corps n'en pouvant plus, m'a adressé des signes, que malgré la volonté je ne pouvais plus ignorer , je me suis ravisée, j'ai laissé le temps caresser mon corps, chuchoter à mon cœur, nourrir mon âme pour qu'enfin je laisse  la vie entonner pour moi le chant de la liberté.